samedi 30 novembre 2013

Fleurs de Noël


Intense et vrai



 

Musiciens et choristes ont ravi les nombreux auditeurs venus à cette série de concerts. Photo DNA – Gérard Andlauer

 

Les Musiciens du Chœur ont donné le meilleur d’eux-mêmes durant leurs cinq concerts de l’avent donnés à l’église Saint-Maurice de Mutzig. Un moment de partage tout en nuances qui fait toujours aussi chaud au cœur.

 

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Une atmosphère particulière et indéfinissable se dégage toujours lors des concerts de l’avent à l’église Saint-Maurice. Peut-être parce que chez les Musiciens du Chœur, il n’y a ni tricherie ni dilettantisme. Ils offrent un « moment hors du temps, vrai de musique et vrai de vie », comme l’a si bien souligné Gilbert Brendlé.

En l’absence du père Romuald Bakum, convalescent, il a accepté de jouer les maîtres de cérémonie au sein d’une paroisse où il est lui-même très investi et qu’il connaît par cœur. Ce moment unique, plus de 3 000 mélomanes l’ont savouré à chacune des 15 étapes de ce tour de chant international et vrai.

Des champs de bataille aux ballades slaves

Vrai comme la voix céleste et fragile de Marine Herr qui s’approprie le Pie Jesu de Webber. Vrai comme ces alternances langoureuse et vive de la Czardas de Monti, une pièce pour violon et orchestre emmenée tambour battant par l’accordéoniste Sandra Schneider et où tous les musiciens ont répondu présent.

Vrai comme les incursions des percussionnistes Pascal Woolpert et Lionel Galonnier qui emportent le public tour à tour sur les champs de bataille normands à la recherche du soldat Ryan au lendemain du débarquement (Hymn to the fallen de John Williams), sur les traces de l’enfant au tambour de Georges Coulonges ou encore dans un village africain pour écouter une berceuse (Thula baba).

Vrai encore comme cet andante au hautbois, si intense en émotion, une composition originale composée par le chef René Rietzmann et interprétée par Guillaume Lucas, hautboïste à l’Orchestre philharmonique de Strasbourg.

Vrai enfin comme cet ensemble de mini-cuivres qui a invité le public sur d’immenses troïkas pour découvrir le charme des ballades slaves (Balalaïka de Pierre Lozère). Il ne manquait plus que la petite fée Maé Rietzmann-Buecher et son ange gardien Christelle Mager pour compléter ce tableau de l’avent avec Joseph, de Georges Moustaki.

Merveilles sonores

Noël après Noël, Blandine Buecher et René Rietzmann gardent leur passion de la musique et du chant choral intacte. Grâce à leurs arrangements savamment orchestrés, le public a pu saisir toute la magie des notes et l’importance de chaque instrument. Outre la trompette de Yann Bernhard, les innombrables guitares de Damien Fritz et la flûte d’Olivier Class, les doigts experts de la harpiste Sigrid Huyghues ont effectué des merveilles sonores.

À croire qu’une grâce divine habitait chaque musicien, chaque choriste et chaque spectateur quand tous sont arrivés de concert dans Les jardins du ciel de Jaïro, ultime rendez-vous de ce programme.

 
(et si vous n'avez rien de mieux à faire essayez donc de trouver la gren...)

11 commentaires:

  1. très élogieux et cela donne envie d'entendre ce beau concert !
    Alors............mail à suivre ♥

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  2. tu as coupé tes cheveux ??????????
    si oui , je t'ai trouvée ; sinon je poursuis mes recherches !!!!!!!!!!

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  3. en haut un peu décalé à droite (dans la ligne verticale du chef) sous la tête d'homme coupée

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    1. Bingo !
      J'étais super bien placée : basses derrière, sopranes à droite, et chef juste en face ;)

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    2. ;o) on me la fait pas je reconnais les personnes aimées !

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  4. A en croire cet article, ce fut un beau spectacle. Je comprends le concert-blues après tout ça...
    Plein de bisous tout doux.

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  5. bonne semaine (c'est long à charger ta page c'est chez moi ou les autres aussi ?)

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