Intense et vrai
Musiciens et choristes
ont ravi les nombreux auditeurs venus à cette série de concerts. Photo DNA –
Gérard Andlauer
Les Musiciens du Chœur
ont donné le meilleur d’eux-mêmes durant leurs cinq concerts de l’avent donnés
à l’église Saint-Maurice de Mutzig. Un moment de partage tout en nuances qui
fait toujours aussi chaud au cœur.
Une atmosphère particulière et indéfinissable se dégage toujours lors des
concerts de l’avent à l’église Saint-Maurice. Peut-être parce que chez les
Musiciens du Chœur, il n’y a ni tricherie ni dilettantisme. Ils offrent un «
moment hors du temps, vrai de musique et vrai de vie », comme l’a si bien
souligné Gilbert Brendlé.
En l’absence du père Romuald Bakum, convalescent, il a accepté de jouer les
maîtres de cérémonie au sein d’une paroisse où il est lui-même très investi et
qu’il connaît par cœur. Ce moment unique, plus de 3 000 mélomanes l’ont savouré
à chacune des 15 étapes de ce tour de chant international et vrai.
Des champs de bataille
aux ballades slaves
Vrai comme la voix céleste et fragile de Marine Herr qui s’approprie le Pie
Jesu de Webber. Vrai comme ces alternances langoureuse et vive de la Czardas de
Monti, une pièce pour violon et orchestre emmenée tambour battant par
l’accordéoniste Sandra Schneider et où tous les musiciens ont répondu présent.
Vrai comme les incursions des percussionnistes Pascal Woolpert et Lionel
Galonnier qui emportent le public tour à tour sur les champs de bataille
normands à la recherche du soldat Ryan au lendemain du débarquement (Hymn to
the fallen de John Williams), sur les traces de l’enfant au tambour de Georges
Coulonges ou encore dans un village africain pour écouter une berceuse (Thula
baba).
Vrai encore comme cet andante au hautbois, si intense en émotion, une
composition originale composée par le chef René Rietzmann et interprétée par
Guillaume Lucas, hautboïste à l’Orchestre philharmonique de Strasbourg.
Vrai enfin comme cet ensemble de mini-cuivres qui a invité le public sur
d’immenses troïkas pour découvrir le charme des ballades slaves (Balalaïka de
Pierre Lozère). Il ne manquait plus que la petite fée Maé Rietzmann-Buecher et
son ange gardien Christelle Mager pour compléter ce tableau de l’avent avec
Joseph, de Georges Moustaki.
Merveilles sonores
Noël après Noël, Blandine Buecher et René Rietzmann gardent leur passion de
la musique et du chant choral intacte. Grâce à leurs arrangements savamment
orchestrés, le public a pu saisir toute la magie des notes et l’importance de
chaque instrument. Outre la trompette de Yann Bernhard, les innombrables
guitares de Damien Fritz et la flûte d’Olivier Class, les doigts experts de la
harpiste Sigrid Huyghues ont effectué des merveilles sonores.
À croire qu’une grâce divine habitait chaque musicien, chaque choriste et
chaque spectateur quand tous sont arrivés de concert dans Les jardins du ciel
de Jaïro, ultime rendez-vous de ce programme.
très élogieux et cela donne envie d'entendre ce beau concert !
RépondreSupprimerAlors............mail à suivre ♥
tu as coupé tes cheveux ??????????
RépondreSupprimersi oui , je t'ai trouvée ; sinon je poursuis mes recherches !!!!!!!!!!
ah non, rien coupé... ;)
Supprimeren haut un peu décalé à droite (dans la ligne verticale du chef) sous la tête d'homme coupée
RépondreSupprimerBingo !
SupprimerJ'étais super bien placée : basses derrière, sopranes à droite, et chef juste en face ;)
;o) on me la fait pas je reconnais les personnes aimées !
Supprimerbonne semaine
RépondreSupprimerA en croire cet article, ce fut un beau spectacle. Je comprends le concert-blues après tout ça...
RépondreSupprimerPlein de bisous tout doux.
bonne semaine (c'est long à charger ta page c'est chez moi ou les autres aussi ?)
RépondreSupprimerbonnes vacances
RépondreSupprimeret joyeuses fêtes♥
RépondreSupprimer